Les narrations éclatées de Julien Creuzet sont autant de fragments de récits intimes et de gestes plastiques produits depuis les lieux multiples où il évolue : Paris, Chicago, la Martinique. La disjonction du texte et de l’image, de l’espace intime et du commun, comme la superposition d’écrans dans l’image, tentent de déconstruire ces représentations volontairement intégrées. Entre aveuglement et révélation, le « visionnage » est ici envisagé comme un éblouissement.